Les américains ont espionné des dirigeants européens, dont Angela Merkel, « via » le Danemark
La nouvelle va probablement provoquer des incidences diplomatiques. Les services secrets américains (NSA) ont espionné plusieurs autorités politiques en Europe, y compris la chancelière allemande Angela Merkel, entre 2012 et 2014, en collaboration avec les services de renseignement danois, ont rapporté, dimanche, des médias danois et européens.C’est sans surprise selon le député allemand Patrick Sensburg, qui avait présidé la commission d’enquête parlementaire du Bundestag sur les écoutes de la National Security Agency (NSA).
D’après lui, les services secrets n’ont pas d’amis, mais uniquement des intérêts à défendre.
Ce n’est pas la première fois que des révélations sur les écoutes téléphoniques ont été faites. Edouard Snowden avait déjà révélé il y a quelques années que la dirigeante allemande, Angela Merkel était espionnée à travers son téléphone portable par les États-Unis.
Les médias ont fait savoir que le candidat SPD à la chancellerie en 2013 Peer Steinbrück a été concerné par l’espionnage ainsi que l’actuel président de la République, Frank-Walter Steinmeier.
« Il faut vérifier si nos partenaires au sein de l’Union, les Danois, ont commis des fautes dans leur coopération avec les services américains ».
Et si les États-Unis ont bel et bien mis en place des mesures d’espionnage à grande échelle.
«Si c’est le cas, dit-il, nous en tirerons les conséquences en termes de coopération» , a martelé lundi matin Clément Beaune, secrétaire d’État français aux Affaires européennes.
