Le PSG s’impose face à Brest et prend provisoirement  la première place

Ce vendredi soir, le match Stade Brestois-Paris Saint-Germain était le lever de rideau de la 3e journée de la Ligue 1 Française. Les ouailles de Michel Der Zakarian recevaient les Parisiens toujours sans Neymar et surtout sans Léo Messi au grand dam du public du Stade Francis le Blé, qui aurait dû aimer voir l’ancien du Barça débuter sur leurs terres. Mais quand même qui se content du retour des Champions d’Europe et sud-américains respectivement Marco Verratti et Angel Di Maria. Gigio Donnarumma, quant à lui, était sur la feuille de match pour la première fois. Idrissa Gueye, guéri du Covid-19 et Abdou Diallo étaint notamment titulaires. Der Zakarian pour sa part optait pour un 4-2-1-3 très ambitieux avec un quatuor composé de Honorat-Faivre-Mounié-Cardona. Place au jeu maintenant !

Le Stade Brestois fait douter le Paris SG !

 Après un début d’exercice au ralenti (deux nuls, à Lyon puis contre Rennes), les Bretons avaient tout de même à cœur de pleinement lancer leur saison face au vice-champion de France en titre. De son côté, les Rouge et Bleu veulent confirmer leur bon départ en enchaînant une troisième victoire.

Le match débutait à sens unique avec les visiteurs qui s’adjugeaient de façon écrasante le ballon dans les premières minutes. Kylian Mbappé très en jambes dans le début de match était tout proche de lancer les hostilités, mais bute sur Bizot, le rempart néerlandais des Brestois. Ce n’est que partie remise puisqu’à la 23e minute, le très en forme Ander Herrera montrait la voie sur une reprise de volée coordonnée(0 – 1). Le PSG pas rassasié du tout allait doubler la mise sur un coup de casque de… Kylian Mbappé(0 – 2, 36e). Un but de tête donc pour celui qui tient en haleine la sphère médiatique du football de par avenir au PSG. Maître des débats, le PSG allait pourtant se faire surprendre juste avant la pause. Sur une des seules incursions du SB29 dans le camp parisien, Honorat profitait d’une magnifique talonnade d’un Faivre inspiré pour réduire l’écart au score d’une belle frappe croisée (1 – 2, 42e). Le club de la capitale rejoint alors les vestiaires sur cette réduction d’écart des Bretons qui n’ont probablement pas dit leur dernier mot. 

Di Maria, comme lors de la finale de la Copa America, enterre l’espoir des Brestois.

Au retour des vestiaires, après une panne de courant lors de la pause, les Parisens reprenaient logiquement le jeu en leur compte avec une possession stérile tout de même. Brest commençait d’ailleurs à entreprendre de belles choses. Mais c’était sans compter sur l’inspiration du très présent Idrissa Gana Guèye. Pas attaqué à 35 mètres du but brestois, l’international sénégalais envoyait un missile téléguidé qui terminait sa course dans les buts d’un Bizot, là encore peu inspiré (1-3, 73e).  Un but qui allait doucher les espoirs des Bretons visiblement touchés par ce but contre le cours du jeu.  Ils vont quand même avoir le culot de coller au grâce à l’international béninois Steve Mounié qui bat Keylor  Navas dans ce face-à-face après une contre-attaque  menée par un grand Romain Faivre…cible de longue date du board parisien.  

Là encore, le PSG souffre comme lors des deux premières journées face à l’ESTAC et Strasbourg . Le SB 29 jetait alors toutes leurs forces pour égaliser dans les dernières minutes. Après un débordement d’Honorat, qui aura donné des tournis à Abdou Diallo toutle long de la rencontre , Pierre-Gabriel voyait sa reprise parfaitement détournée par un Navas impérial (78e)dans ses cages. L’espoir renaît alors chez les pensionnaires de Francis-Le Blé. Un espoir de courte durée quand-même car Di Maria concluait d’un subtil lob de l’extérieur du pied gauche un contre d’école(2-4, 90e). Un dernier coup d’éclat permettant au PSG de s’imposer mais dans la douleur(4-2) et de faire la passe à 3 dans ce début de match.