Mort de Déby : une réunion avec les rebelles du FACT a dégénéré en combat provoquant son décès
Le mystère serait enfin élucidé sur les circonstances de la mort du président tchadien, Idriss Deby Itno. Sa mort annoncé ce matin par le général Azem Bermandoa Agouna, porte-parole de l’armée Tchadienne, a soulevé d’énormes questions sur les raisons de sa mort.
C’est « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille » que le chef suprême des armées, Idriss Deby a été blessé avant de succomber à ses blessures. La journaliste français Philippe Chapleau révèle sur Ouest France que les faits se sont déroulés à 300km au nord de N’Djamena.
Selon toujours Ouest France, de violentes affrontements ont éclaté samedi entre l’armée tchadienne et des rebelles en direction de la capitale N’Djamena. Les rebelles en question, membres du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), basé en Libye, avait progressé vers le sud après avoir pris d’assaut un poste frontière.
Une information confirmée par le porte parole de l’armée Tchadienne. Ce dernier révèle que les forces gouvernementales tchadiennes ont arrêté la progression des forces rebelles samedi après de vives combats dans la province de Kanem, située à 300 km de N’Djamena.
Parmi les victimes, les forces gouvernementales comptent 5 morts et 46 blessés tandis que chez les rebelles, qui partagent la même ethnie que le feu président, les pertes seraient colossales. On parle de plus de 300 victimes parmi les rebelles et de 150 prisonniers.
Une rencontre entre le président Deby et les chefs rebelles aurait eu lieu lundi soir à Mao, dans le nord de la capitale. La réunion aurait débordé en bataille rangée. Ce qui aurait provoqué la mort du dirigeant tchadien ainsi que de ses quatre généraux.
