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Me Aïssata Tall Sall sur l’affaire de la supposée ‘’dette cachée’’ : « On ira jusqu’au bout » !

Me Aïssata Tall Sall sur l’affaire de la supposée ‘’dette cachée’’ : « On ira jusqu’au bout » !

« On ira jusqu’au bout ! On ne lâchera rien. C’est trop facile d’accuser les gens », a martelé Me Aïssata Tall Sall sur l’affaire dite de la dette cachée, lors de la conférence de presse des avocats de l’ancien Président de la République Macky Sall, ce jeudi 23 octobre 2025. Selon l’avocate, les accusations proférées par le chef du gouvernement Ousmane Sonko en septembre 2024 ne reposent sur aucune preuve.

« Le premier ministre est sorti pour nous dire qu’il y a une dette cachée. Il ne nous dit pas c’est quoi cette dette cachée ni comment cette dette a été cachée encore moins en quoi elle consiste. On ne dit pas qu’il y a une dette cachée pour aller après, faire recours à des cabinets internationaux (Mazars) pour valider sa parole. Sur quoi le gouvernement du Sénégal s’était fondé en septembre 2024 pour dire qu’il y a une dette cachée sans en apporter la moindre preuve », fulmine-t-elle.

Les avocats de l’ancien chef de l’État ont vainement tenté de se procurer les documents (rapport Igf, pré-rapport Cour des comptes et rapport Mazars) qui incriminent leur client. Toutes les correspondances envoyées à l’administration sont restées lettre morte. Une violation flagrante de la loi sur l’accès à l’information d’après la présidente du groupe parlementaire Takku-Wallu.

« La Cour des comptes et le ministère des finances ont violé la loi en refusant de nous donner les documents. Qu’est-ce qu’ils ont à cacher dans ce rapport ? », s’interroge-t-elle.

L’ancien ministre de la justice est convaincue que Macky Sall n’a rien à se reprocher dans cette affaire sinon « il n’allait pas commettre des avocats ». « C’est un devoir pour nous d’aller jusqu’au bout. Les avocats iront jusqu’au bout. On a écrit une première lettre, ils ont fait l’autruche feignant de ne rien voir. On ne lâchera pas parce qu’il est facile d’accuser les gens », lâche-t-elle.

La députée nommée récemment première vice-présidente du Conseil d’administration du Réseau des parlementaires sur la Banque mondiale et le Fmi, regrette cette affaire qui a fortement écornée l’image du Sénégal. « Dans les couloirs du Fmi, le Sénégal est sur toutes les lèvres et cela fait mal. Même dans les temps les plus difficiles, le Sénégal n’a jamais eu de rupture avec le Fmi », fait-elle constater.

baba

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