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Ukraine : Tout savoir sur le bilan une semaine après le début de la guerre

Il y a de cela une semaine une guerre a éclaté entre l’Ukraine et la Russie. Les pertes sont importantes côté civils comme militaires. Les deux camps ont reconnus des pertes humaines et matérielles.

Il est difficile d’en établir le nombre exact.

« Combattez l’occupant ! Ensemble nous allons gagner ! » C’est par cette phrase que le ministère ukrainien de la Défense a conclu sur Twitter le dernier décompte des pertes russes ce mercredi 2 mars. Une semaine après le début de l’invasion russe en Ukraine, le bilan humain s’est considérablement alourdi.

Malgré la promesse de « préserver les civils » faite à Emmanuel Macron, plusieurs ont péri dans les derniers bombardements de l’armée russe : notamment dix à Kharkiv et cinq lors de la frappe visant la tour de télévision à Kiev mardi.

A en croire le ministère ukrainien de l’Intérieur, plus de 352 civils ukrainiens ont été tués et 2 040 blessés depuis le début de l’offensive. Parmi les blessés, 14 seraient des enfants.

Côté russe des pertes ont été signalées aussi. Samedi dernier, un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelenski a affirmé qu’environ 3 500 soldats russes avaient été tués ou blessés. Le chiffre aurait bien augmenté depuis.

A en croire le bilan du ministère ukrainien de la Défense, publié ce mercredi sur sa page Facebook, les pertes russes s’élèveraient à 5 840 morts et au moins 200 prisonniers.

Ces données sont à prendre cependant avec des pincettes. Comme le rappelle CheckNews de Libération, ce bilan sur seulement une semaine dépasse celui de l’entière première guerre de Tchétchénie en 1994, qui dura pourtant près de deux ans. Des chiffres à checker !

Difficile d’être plus précis. La Russie a bien reconnu des pertes, mais sans les chiffrer. L’Ukraine, a créé pour l’instant un site recensant les morts et capturés du côté adverse : 200rf.com.

Selon le décompte de l’AFP, à Kharkiv, 21 personnes sont mortes hier dans des bombardements, notamment du siège de l’administration locale.

Les forces russes ont débarqué à Kharkiv la nuit dernière. La ville de 1,4 millions d’habitants située près de la frontière russe a été ciblée par des bombardements hier qui ont fait au moins dix morts et plus de 20 blessés, selon les autorités locales.

Le bilan est plus détaillé concernant les pertes matérielles russes. Le ministère ukrainien de la Défense affirme que ses soldats ont détruit au moins 211 chars et tanks adverses ainsi que 862 véhicules blindés. Pour le reste, 355 voitures, 31 hélicoptères, 30 avions et deux bateaux russes auraient été abattus et détruits. L’institution reconnaît que le calcul est compliqué par la haute intensité du combat.

Environ 600,000 réfugiés sont déjà arrivés en territoire UE suite à l’invasion russe de l’Ukraine.

Le nombre de réfugiés fuyant l’Ukraine pour les pays voisins a encore bondi pour atteindre presque 836.000 personnes, selon un recensement du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés publié aujourd’hui.

L’Union Européenne est mobilisée afin qu’ils puissent être accueillis, sans égard à leur nationalité, origine ethnique ou couleur de leur peau.

L’interdiction de diffusion dans l’UE des médias russes RT et Sputnik est entrée en vigueur. Les contenus de Sputnik et des chaines de Russia Today en anglais, allemand, français et espagnol ne pourront plus être diffusés sur les réseaux de télévision et sur internet.

Le prix du baril de pétrole de WTI américain a dépassé les 110 dollars, un record depuis 2013, poussé par la guerre en Ukraine qui continue d’alimenter les craintes quant à l’approvisionnement de cette matière première.

Khadim Diakhate

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