Chronique | Champion d’Afrique 2021 : L’étoile sur le maillot, elle est bien installée, la Coupe

La folie s’impose et s’empare de part et d’autre de nos raisons et avec raison. Pause, le Sénégal est champion d’Afrique de football depuis une semaine. On mène définitivement la danse en Afrique.

Magnifique, on nous compte désormais dans la liste. SÉNÉGAL, initiales inscrites en lettres d’or mais ce sacre est en diamant dans les cœurs. Tellement il est précieux et ne fait qu’apporter sa pierre à l’édifice de notre histoire avec le ballon rond.

Une première pierre pour les prémices d’un long règne en vue, des vies baignent dans le bonheur et la joie depuis que ce trophée est enfin nôtre. Oui on l’a fait. En trot pas toujours convaincant ni rassurant mais on l’a fait et c’est l’essentiel. Les éternels favoris sans gloire vont pouvoir boire dans la coupe seul au sommet de l’Afrique, jour et nuit. Nous le dirons haut et fort, du « Yàlla Pitié », il y en a eu dans le menu d’entrée, de la résistance dans la forme du plat qui nous était servi et qui nous a sévi tout le long de ce tournoi. Du tournis aussi pas très loin dans le fond s’exprime, au début, un but pour marquer notre statut de poule mouillée par des blessures, des cas vides d’explication.

Cette phase ne fut qu’une base de la hauteur qui se dessinait grâce au milieu délétère dans lequel vivait nos lions (effectif décimé de joueurs cadres, horaires peu favorables de jeu, pelouses pas très conformes), mais ça joue. Rugir et « Mankoo Wuti Ndam Li » était notre crédo, quel que soit Omicron. Du cran et des crocs, nos étalons n’avaient d’œil que pour le sommet de la pyramide et ils y sont arrivés en restant indomptables.

Champion d’Afrique ! C’est ça, une façon « Manéique » dans la manière de « Salioué » même à « Ciss » sans « Abdouqué ». « Edu » tu me « Diallo » champion d’Afrique, je te mets dans la « Bouna » zéro comme si je n’ai pas assez crié à « Kouyaté » quand il le fallait dans le passé. Je sors « Gana » pour une première fois sans dormir sur les « Koulibaly » reçus dès l’entame de cette compétition. Que dire des « Sarr » récités ou ressuscités en cours de route, des « Mendy » et messes dites en bannière. La tanière, à l’image du pays, est diverse mais la tanière nous unit.
Trèves d’échecs, le roi en avait ras-le-bol des pleurs de ses valets. La savane ne s’attendait point à ce sursaut d’orgueil. L’oeil peu vigilant de l’insouciant a coûté cher aux autres prétendants.

Des dents salivant à la victoire et à son goût doré ne pensent qu’à une chose briser les barrages devant nous mener au mondial et y réaliser un parcours aussi pharaonique avec toujours El Tactico à la baguette.

L’Univers s’est tout bien enjaillé sur du « Sabar » et aux rythmes de nos « Assikos » mais en attendant de viser le Ciel veillons bien prendre soin de notre étoile.

PS : Nous condamnons les violences et dérapages qu’il y a eu durant les célébrations.