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L’UA condamne fermement les ‘’déclarations choquantes’’ des autorités tunisiennes contre des ‘’compatriotes africains’’

L’UA condamne fermement les ‘’déclarations choquantes’’ des autorités tunisiennes contre des ‘’compatriotes africains’’

 

L’Union africaine, par la voix du président de sa commission, Moussa Faki Mahamat, a fermement condamné les ‘’déclaration choquantes’’ faites par les autorités tunisiennes contre les  »compatriotes africains » vivant en Tunisie.

 

Dans un communiqué signé de son porte-parole, le président de la commission de l’UA estime que les déclarations des autorités tunisiennes contre les compatriotes africains allaient à l’encontre de la lettre et de l’esprit de l’organisation et de ses principes fondateurs.

 

Lors d’une récente réunion du Conseil de sécurité nationale, le président de tunisien, Kaïs Saïed, a fait une sortie virulente contre les migrants illégaux africains. Allant même jusqu’à les accuser de vouloir modifier la composition démographique de la Tunisie.

 

Depuis cette déclaration, plusieurs témoignages de ressortissants d’Afrique sub-saharienne font état de discrimination voire de persécution dont ils sont victimes depuis la sortie du chef de l’Etat tunisien.

 

‘’Le président de la commission de l’UA rappelle à tous les Etats qu’ils doivent honorer au quotidien les obligations qui leur incombent en vertu du droit international et des instruments pertinents de l’UA’’, rapporte le communiqué.

 

Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, a démenti ‘’tout propos raciste du président », en régissant à la prise de position de l’UA dans un entretien accordé à Radio France Internationale.

 

‘’D’abord, je les rejette. Ces critiques, je les rejette. Nous avons déjà répondu au communiqué fait par l’Union africaine. Il est étonnant, surtout au lendemain d’une rencontre qui était très positive avec le groupe des ambassadeurs africains à Tunis, où nous avons parlé sérieusement et en toute responsabilité, donc j’ai vraiment été très étonné ce matin de voir ce qui a été publié. (…) », a-t-il dit

Khadim Diakhate

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