Manifestation interdite : Yewwi Askan Wi précise qu’elle « ne cédera plus jamais à un refus de l’autorité pour quel que motif que ce soit »

La coalition Yewwi Askan Wi dit prendre acte de l’interdiction de son rassemblement pour le 06 janvier 2023 de 15h à 19h à la Place de la Nation par le Préfet de Dakar, sous prétexte de « travaux d’envergure dans le cadre du projet Bus Rapid Transit (BRT) et pour les besoins des prochaines activités de la fête de l’Indépendance » sur le lieu retenu.

Un prétexte « fallacieux » en juge la Conférence des leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi. En effet, selon l’opposition après cette interdiction « elle a immédiatement envoyé des émissaires qui ont constaté que le site peut bien abriter la manifestation, même si quelques petits trous sont creusés ça-et-là durant les dernières 48 heures. »

La Coalition Yewwi Askan Wi qui finalement a décidé de prendre acte de ce refus « captieux de l’autorité préfectorale, pour la énième fois » relève que depuis sa manifestation très bien réussie du vendredi 03 juin sur le même lieu, le préfet de Dakar a « systématiquement refusé toutes les déclarations de manifestation de Yewwi Askan Wi, alors que la Coalition Benno Bokk Yaakar continue de tenir toutes ses manifestations aussi bien à Dakar qu’ailleurs à Podor, Kaffrine, Kaolack, etc. »

En acceptant de sursoir pour la dernière fois à ce rassemblement, la Coalition Yewwi Askan Wi précise qu’elle « ne cédera plus jamais à un refus de l’autorité pour quel que motif que ce soit », informent Ousmane Sonko et Cie.

A cet effet, elle compte déposer dès ce « vendredi une nouvelle déclaration de manifestation pour des rassemblements, le vendredi 13 janvier 2023, aussi bien à Dakar que dans toutes les capitales départementales et dans la diaspora pour dénoncer la vie chère qui étrangle les populations sénégalaises, surtout les couches démunies: la mauvaise gestion des ressources publiques révélée notamment par le dernier rapport de la Cour des comptes sur les fonds FORCE COVID 19: le recul démocratique et la violation des libertés individuelles et collectives, pour ne citer que celles-là ».