Fermeture Hôpital Le Dantec : Les fournisseurs exigent de l’Etat le paiement de leur créance
Le feuilleton de la fermeture de l’Hôpital Aristide Le Dantec continue. Après les contractuels qui disent craindre encore pour leur sort dans cet établissement public de santé en cours de reconstruction au point de se constituer en collectif pour la défense et la sauvegarde des intérêts de la structure, aujourd’hui, et à la surprise générale, les fournisseurs dudit établissement sanitaire sont montés au créneau pour exiger le paiement des montants dus.
Il s’agit d’une trentaine de fournisseurs qui, dès l’annonce de la fermeture de l’hôpital en juin dernier, se sont vite regroupés en collectif pour le «recouvrement des dettes». Six mois se sont écoulés, mais ils peinent encore à voir la couleur de leur argent alors que «les contrats signés avec l’hôpital Aristide Le Dantec prévoyaient clairement des délais et des modalités de paiement». Lesquels n’ont «jamais été respectés», selon le président dudit collectif. M. Ahmadou Kane déclare qu’ils (les fournisseurs) avaient contracté des marchés enregistrés et validés par l’ARMP. Ilsseraient même exécutés avec respect des clauses. D’où les multiples réunions tenues avec la direction et l’agent comptable de l’hôpital. Résultat des courses: «nos factures restent nos soldés», s’est-il indigné. Une situation qui, selon ces fournisseurs, engendre des difficultés financières» dans leurs différentes entreprises. Ils sont formels.
D’après ces fournisseurs qui ont toujours approvisionné, accompagné et soutenu l’hôpital Le Dantec, leur survie dépend aujourd’hui du «règlement dans les plus brefs délais desdites créances». Selon eux,, ils seraient même sur la voie de «perdre leurs employés, leur crédibilité vis-à-vis des banques et autres souteneurs financiers». Le pire dans cette affaire plus que rocambolesque, reste qu’ils n’ont même pas été notifiés de la fermeture de l’hôpital, et du devenir de leurs contrats et des sommes dus.
Ces trente fournisseurs exigent de l’Etat du Sénégal, une régularisation «sans délai» de cette créance dont on ignore encore le montant.
Avec PressAfrik
