Affaire de viol à Touba : Ces complices qui couvraient les actes salaces de Serigne Khadim Mbacké

Du nouveau dans l’affaire de viol qui secoue la ville de Touba depuis plusieurs semaines.

Dans un reportage publié il y a quelques jours, la rédaction de Mediaactu avait précisé que Serigne Khadim Mbacké était marié et sa femme lui rendait visite de temps à autre. Des spéculations disaient aussi que la femme était au courant des actes odieux de son mari.

Une source anonyme a confirmé cette information. En effet, les proches de Serigne Khadim Mbacké étaient au courant de toutes les démarches lascives du marabout.

Sa femme l’a surpris un jour dans la chambre avec une des fillettes dans une situation pas très catholique.

Elle a grondé la fillette, l’a frappée avant de la chasser de la chambre comme un vulgaire individu.

« Tu es venue ici pour étudier ou pour autre chose », s’interroge la femme dont nous avons jugé nécessaire de taire le nom.

La fille s’est sentie vexée et risposte en lui disant « tu devais plutôt gronder ton mari, moi je n’ai rien fait ».

Après ces événements la femme de Serigne Khadim Mbacké avait divorcé.

C’est à partir de là que tout a éclaté dans le village.

Après la fuite de son mari elle est retournée au quartier pour récupérer les quelques bagages qu’il lui restait. C’est à partir de là que l’une des parents des victimes a informé la police de son arrivée discrète tard dans la nuit au quartier de Keur Gol.

Arrivée sur les lieux la police à sommé à madame Mbacké de leur dire où se cachait le marabout. Cette dernière n’ayant pas coopéré a été embarquée puis détenue pendant deux jours avant d’être libérée.

Ses deux frères aussi étaient complices

Les deux frères de Serigne Khadim Mbacké étaient aussi au courant des actes du marabout selon notre source.

Ils étaient chargés d’enseigner le Coran au garçons.

Après que leur frère a pris la poudre d’escampette pour sauver ses fesses, les deux frère étaient dans l’obligation eux aussi de quitter le quartier de Keur Gol pour plus de sécurité.

C’est ainsi que les deux frères du présumé violeur ont pris la décision de quitter le quartier.

Les fillettes huées après leurs interrogatoires

Décidément ces fillettes seront traumatisées à jamais après les expressions blessantes comme « deuxième main », Dessitou Serigne bi, ou encore Guelou Serigne bi.

Les victimes ont été accueillies par des huées et des cris venant de quelque habitants après six heures d’audition à la gendarmerie de Thiawène.

Une autre partie fera face aux enquêteurs ce mercredi matin pour finir les auditions.