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La réplique du Secrétaire administratif Pastef New-York à la chronique d’Adama Gaye, 《remettre les pendules à l’heure》

La réplique du Secrétaire administratif Pastef New-York à la chronique d’Adama Gaye, 《remettre les pendules à l’heure》

Réponse à la chronique d’Adama Gaye : remettre les pendules à l’heure

Cher Adama Gaye,
On reconnaît la griffe des phrases longues, boursouflées, pleines d’images mythologiques et de déductions bancales, enrobées pour masquer le vide analytique. Il faut bien exister, n’est-ce pas ? Mais comme toujours, l’exagération finit par dévoiler la faiblesse du propos.

Vous peignez Ousmane Sonko en « deus ex machina » sur son « Olympe », comme si la politique sénégalaise se résumait à vos métaphores fatiguées. Or, la réalité est simple : Sonko a porté un projet, une idéologie, une nouvelle offre politique qui a transformé durablement le cadre sociopolitique du Sénégal. Rien, absolument rien, dans votre démonstration n’infirme cette évidence.

Votre utilisation de comparaisons tirées des années 1980–2000 (Idrissa Seck, Jean Collin, Wade…) montre surtout que vous analysez un Sénégal qui n’existe plus. Le Sénégal des jeunes, celui de 2024, ne se lit pas avec les lunettes de la vieille garde.

Vous parlez de « condamnations scabreuses » et d’« accointances sulfureuses » comme si vous ignoriez ce que toute la planète a vu :
— les montages grossiers,
— les manipulations institutionnelles,
— les procédures violées,
— les juristes internationaux scandalisés,
— les organisations de défense de droits humains unanimes.

Cette criminalisation politique ne trompe plus personne. Votre texte cherche à réécrire l’histoire. c’est peine perdue. Les faits sont déjà gravés dans la mémoire collective. Vous prophétisez une « traversée du désert », un « pain pourri », un « héros devenu has-been ». Très bien, chacun a droit à ses fantasmes littéraires. Mais un rappel s’impose : Sonko n’a jamais cherché l’idolâtrie. Il a cherché la cohérence, la discipline et la rigueur morale en politique.
Il a refusé les deals.
Il a refusé les compromissions.
Il a refusé les alliances douteuses.
Il a refusé le piège de l’argent facile.
Et cela, en politique sénégalaise, constitue un crime impardonnable pour certains cercles auxquels vous êtes visiblement sensible.

Là où vous voyez « orgueil », le Sénégal a vu :
— une organisation politique solide ;
— une idéologie assumée ;
— une posture républicaine ;
— une délégation réfléchie vers Diomaye.

Ce n’est pas « perdre une bataille ». C’est inventer une nouvelle manière de faire de la politique : un chef qui n’a pas besoin de la fonction pour exercer la responsabilité. L’histoire jugera cette maturité politique bien différemment de vos jugements expéditifs.

Vous affirmez que « Pastef perd de bout en bout ».
Sérieusement ?
— Un parti né de zéro, sans mécènes, sans barons, sans héritage,
— une idéologie devenue référentiel national,
— un Président élu dès le premier tour malgré l’appareil d’État lui-même,
— une mobilisation populaire jamais vue depuis 1960,
— des réformes profondes en cours après dix ans d’étranglement,
Et vous appelez cela « perdre de bout en bout » ?
Non, Adama.
Ce n’est pas Pastef qui est dépassé. Ce sont vos outils d’analyse.

Le Sénégal cherche une alternative dites-vous ?
Mais c’est précisément Sonko-Diomaye qui l’incarnent.
Trois évidences :

  1. Le pays avait besoin d’un renouvellement radical.
  2. Ce renouvellement a un nom : le projet souverainiste, moral et républicain porté par Sonko depuis 2015.
  3. Diomaye est la traduction institutionnelle de cette vision.
    Vous appelez cela une « perte », mais c’est une victoire politique à long terme. L’avenir ne se mesure pas à votre déception personnelle.

Votre texte est une tentative maladroite de fabriquer une narration défaitiste autour de Sonko et Diomaye.
Mais les faits sont têtus :
Vous combattez un homme,
Vous ignorez une idée.
Et les idées, surtout lorsqu’elles s’enracinent dans un peuple jeune, éduqué et mobilisé, ne disparaissent pas parce qu’un chroniqueur les souhaite « mortes ». Le Sénégal ne se gouverne plus par les petites prophéties amères d’un journaliste en mal de sensation.
L’histoire avance. Et votre plume, elle, semble s’être arrêtée quelque part entre les années 1990 et vos souvenirs de corridors présidentiels.

Thiawo Lecor
Enseignant-chercheur au Centre Universitaire de NY
Doctorant en Philosophie
Secrétaire administratif PASTEF NY

Aïcha TOURÉ
Ousmane SONKO
El Malick Ndiaye
Bassirou Diomaye Faye

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