Touba : Le porte-parole des mourides réaffirme le refus de réouverture des écoles publiques de langue française
Le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, a fermement réitéré, jeudi, le refus catégorique de toute réouverture des écoles publiques de langue française à Touba, car selon lui c’est une décision prise par le défunt Khalife Serigne Saliou Mbacké (1915-2007).
Lors d’une séance de récital du Coran, en préparation du Grand Magal prévu pour le 23 août prochain, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr a rappelé que cette décision, adoptée par Serigne Saliou Mbacké, fils du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, était ‘’irrévocable’’. ‘’(…) Il est impossible d’implanter une école publique dans le périmètre du titre foncier. On ne revient pas sur une décision prise par un fils de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul’’, a-t-il déclaré avec fermeté.
Cette déclaration s’inscrit dans la continuité des positions historiques des autorités religieuses de Touba, qui ont toujours cherché à préserver la ‘’sacralité’’ de la ville.
Le refus d’implanter des écoles publiques de langue française à Touba, ville sainte pour les mourides, s’appuie sur la volonté de protéger l’identité et les valeurs religieuses qui régissent cette cité.
Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a ainsi réaffirmé la détermination des autorités mourides à maintenir cette interdiction, en insistant sur l’importance de respecter les décisions des guides spirituels qui ont façonné l’histoire et l’identité religieuse de Touba.
Le Grand Magal, qui approche, est l’occasion pour les fidèles de se rappeler l’importance de suivre les préceptes de leurs guides religieux, notamment en ce qui concerne la préservation des traditions et des valeurs qui font l’unicité de la ville de Touba.
