NBA Playoffs : les Celtic’s surclassent le Heat en game 7
Après douze ans d’attente, les Celtics retrouvent les finales NBA qu’ils ont si souvent disputées. Guidés par Jayson Tatum (26 points, 10 rebonds, 6 passes), ils ont remporté (100-96) à Miami le septième match décisif de leur joute de conférence Est dans la nuit de dimanche à lundi. Et ce, malgré Jimmy Butler, encore monstrueux, mais insuffisant, pour le Heat avec 35 points inscrits.
Boston va affronter à partir du 2 juin à Golden State, pour tenter de remporter un 18e titre record en 22 finales. L’occasion de reprendre les devants sur les rivaux éternels des Los Angeles Lakers, qui les avaient rejoint au sommet du palmarès en 2020 après leur sacre aux dépens du Heat.
Cette fois, Jayson Tatum et Jaylen Brown auront la possibilité d’écrire leur propre histoire, après d’autres glorieux anciens. Les Bob Cousy, John Havlicek, Larry Bird et Paul Pierce, qui avaient mené l’équipe au sommet de son art à son dernier titre en 2008, contre les Lakers.
Les « Jay-Jay », Tatum et Brown comme on les surnomme parfaitement soutenus par Marcus Smart, ont été prépondérants au succès des Celtics. À eux trois, ils ont marqué les trois-quarts des points de l’équipe (24, 24 et 20). Tatum (10 rebonds, 6 passes, 2 contres), qui arborait un brassard aux floqué du N.24 de son idole Kobe Bryant « pour invoquer son savoir-faire dans les matches N.7 », a été récompensé du trophée de MVP de la finale de conférence Est.
Jimmy Butler (35 pts, 9 rebonds), encore héroïque, et Bam Adebayo au rendez-vous à l’intérieur (25 pts, 11 rebonds), de permettre au Heat de réussir un sacré come-back. Car Boston a toujours été devant au score dans cette rencontre, son avance culminant à 17 unités (34-17, puis 45-32). Et voir Miami pointer seulement à -6 à la pause a un peu tenu du miracle. Mais ce miracle portait le nom de Butler. Dans ce deuxième quart-temps, l’ailier a tenu à bout de bras les siens, face à des C’s alors bien plus adroits derrière l’arc (8/20 contre 3/13) et bien mieux organisés, inscrivant 18 des 24 points (à 8/11 aux tirs) de sa première période.
Rendez-vous ce vendredi 3 juin, pour le premier match de ces finales. Ce sera seulement la deuxième confrontation à ce stade entre ces deux équipes emblématiques de la ligue. En 1964, au plus fort de leur hégémonie, marquée par neuf championnats remportés d’affilée, les C’s avaient pris le meilleur sur les Warriors de San Francisco, avec en toile de fond une des plus grandes rivalités de l’histoire entre Bill Russell et Wilt Chamberlain.
Avec Euronews
