Élections municipales et départementales – Macky Sall : “Les communes perdues n’ont généralement pas été gérées par le BBY durant tout mon magistère jusqu’ici“

Le président de la République, Macky Sall, n’admet pas que sa coalition Benno Bokk Yaakar a perdu du terrain à l’issue des élections locales du 23 janvier 2022. En recevant le l’Association des Imams et Oulémas et Sénégal au Palais de la République, le chef de l’État a évoqué les résultats issus du scrutin.

Et pour le patron de la mouvance présidentielle, sa coalition Benno Bokk Yaakar demeure plus que jamais hégémonique. Sur les communes et grandes villes perdues, Macky Sall soutient que ces dernières n’ont jamais été avec la majorité.

« Pour les Élections Locales du 23 Janvier 2022, je constate que plus de 80 % des départements sont dans l’escarcelle de la Coalition BBY d’après les résultats provisoires publiés. Les communes perdues n’ont généralement pas été gérées par le BBY durant tout mon magistère jusqu’ ici. Par conséquent, rien ne change dans le fond si ce n’est continuer le travail au profit des sénégalais », a déclaré Macky Sall devant les Imams et Oulémas.

Le président Sall assure que sa majorité reste intacte dans le pays et il évalue d’ailleurs sa victoire à 80% des départements. « La majorité reste toujours intacte. C’est une majorité qui n’a aucunement changé. Par ailleurs, sur les 46 départements du pays, nos résultats représentent plus de 80%. Donc je n’ai pas eu, ce qui n’a jamais été en ma possession, rien n’a changé. »

Sur la victoire de l’opposition dans des circonscriptions clés, Macky Sall salue une démocratie qui a triomphé. « Ici, on ne peut truquer les résultats issus des élections. Nous d’ailleurs, qui faisons partie du gouvernement, on ne nous a pas entendu fustiger les résultats de qui que ce soit. Nous avons également félicité l’opposition pour ses résultats. C’est cela la démocratie », dit-il.

Le prétexte de l’audience du président de la République aux Imams et Oulémas du Sénégal était la question de l’homosexualité qui est agitée depuis plusieurs semaines avec le rejet par le bureau de l’Assemblée nationale de la proposition de loi portée par des associations religieuses et de la société civile.